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Minéralogie du Sud Est

Guillaumes : la mine de Saint Pierre de Péone

L'accès au site
Entre Valberg et Péone sur le torrent de l'Aigue Blanche avant le hameau de Saint Pierre.


           
                           Les haldes                                                                           Vue générale

Historique succinct
Les travaux débutèrent en 1823 par deux galeries reliées par un puit de 6 m, et se poursuivirent tant bien que mal jusqu'en 1908. La mine employa jusqu'à 40-50 ouvriers (10-15 mineurs et 30-35 manœuvres).
En quatre-vingts cinq ans, environ 1000 m de galeries et trois puits ont été tracés, dont seuls quelques mètres sont visibles de nos jours et ne présentent pas d'intérêt particulier.


Restes de bâtiments

Aspect géologique
Il s'agit d'une masse de galène et sphalérite plus ou moins altérée dans les dolomies et cargneules du Trias moyen et supérieur.

Inventaire minéralogique
Simple inventaire minéralogique (basé sur la littérature ou des échantillons vus en collections anciennes), en gras les espèces que nous avons pu déceler sur le site. En italique la description des minéraux non retrouvés.


Baryte : non signalée, cette espèce est fréquente en lames incolores de 1 mm tout au plus.

Cérusite : peu fréquente, le plus souvent massive, elle est rare en cristaux bien formés, avec la galène.


Galène : en rares rognons en cours d'altération.


Goethite et « Limonite » : peu fréquentes en échantillons intéressants, la limonite est toutefois abondante en masses pulvérulentes.


Greenockite : non signalée, de rares enduits jaunes sur smithsonite ont été attribués à cette espèce minérale, suite à des analyses en laboratoire.


Gypse : signalé, il n'a pas été retrouvée : en masses grenues et terreuses formées de fins cristaux enchevêtrées.


Hydrozincite : non signalée, des sphérules d'un blanc éclatant ont été attribués à cette espèce minérale.


Pyrite : signalée, elle n'a pas été retrouvée : en grains associés à la galène et à la blende, souvent très altérée.


Smithsonite : fréquente, elle constitue l'espèce majeure du site. Le plus souvent en grains de riz, elle peut être incolore à brune ou blanche.


Sphalérite : signalée, elle n'a pas été retrouvée : massive, grisâtre, très fracturée et souvent très altérée.



21/10/2008
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