Petit trimmer simple
Nous sommes tous confrontés au problème de la réduction d'échantillons pour les faire entrer dans nos petites boites. Problème, le gros trimmer, déjà onéreux, n'est pas conçus pour des échantillons de petite taille, de même que l'utilisation d'un marteau (du fait des vibrations engendrées) qui risque de faire se détacher nos petites cristallisations.
Cet appareil est dérivé d'un autre, similaire, décrit dans les cahiers de l'AFM (n°3-2008), munis de certaines "améliorations". Cet article n'a pour vocation que de permettre à ceux qui le souhaitent de se fabriquer un trimmer à bas prix.
La démarche technique
Le but est de réunir : un étau, deux morceaux de limes triangulaires, une "boite" et éventuellement un couvercle. L'ensemble devant revenir à environ 15-20 euro.
- Tout d'abord, le choix de l'étau :
Il doit être d'un modèle dit "de table", donc à poser. Cela correspond aux modèles souvent utilisés avec les perceuses colonnes. Il existe plusieurs tailles de mors (largeur de la zone de travail de l'étau), donc plusieurs prix bien sur, et il faut choisir le modèle le plus adapté à l'usage. J'ai personnellement opté pour des mors de 80mm qui permettent de casser des cailloux de 50mm de large environ.
- Ensuite, le choix des limes triangulaires :
Elles ne doivent pas être plus larges que les mors de l'étau, donc environ 10mm. La longueur importe peu, nous devront ensuite les recouper, sauf s'il est possible de couper deux morceaux dans une assez longue. Il est possible d'en trouver à bon marché dans les grands magasins de bricolage ou dans les vides greniers.
- La "boite" :
Par ce terme, j'entends le support de l'étau et un tiroir servant à récupérer les échantillons. Le support lui même est constitué d'une plaque en bois (assez épaisse pour fixer l'étau et assez grande pour servir d'assise) et de trois morceaux de bois d'un champs suffisamment large pour assurer la stabilité de l'étau. Le tiroir peut être facilement fabriqué dans un morceau d'isorel ou de pvc. L'ensemble de ces pièces peut être récupéré dans les encombrants (palettes, fragments de meubles, ...) ou achetés dans une grande enseigne de bricolage.
Les principales étapes de réalisation
Lorsque tout ce matériel est prêt, il faut l'assembler (Lapallisse n'aurait pas dit mieux).
- Commencer par bien mesurer les mors de l'étau. Chacun d'eux est munis de deux vis de maintient généralement cruciformes. Il faut mesurer la distance intérieure entre les deux vis, bord à bord. Cette mesure étant effectuée, découper deux morceaux dans les limes puis les présenter pour vérifier qu'ils ne gênent pas le démontage des mors (pour les changer par ex.).
- Faire tenir un premier morceau de lime à plat sur un premier mors (à l'aide d'une pince étau par ex.) puis le souder (ou le faire souder) à l'arc sur ses quatre côtés. Positionner le second en face du premier sur l'autre mors. Bien contrôler que les deux soient bien alignés pour éviter les problèmes de désaxage lors du travail. Faire tenir le second morceaux en serrant simplement l'étau, puis le souder également. La partie la plus compliquée est maintenant réalisée !
- Pour la boite, découper dans un tasseau un peu large (il faut qu'il tienne debout), deux morceau de la longueur de l'étau ou un peu plus long, et un qui soit égal à la largeur de l'étau moins l'épaisseur des deux autres morceaux.
- Positionner verticalement et visser les trois sur la planche et veillant à respecter des angles droits. Enfin, positionner et visser l'étau sur le support ainsi confectionné. L'ensemble doit être assez rigide et solide pour supporter les efforts appliqués à la poignée de l'étau.
- Enfin, un dernier point, le tiroir doit être réalisé en dernier aux dimensions intérieures du support, son intérêt n'étant que dans la récupération facile des échantillons en dessous de l'étau. Il est possible de rajouter également un capot (adapté aux dimensions de l'étau) pouvant servir à éviter les projections (poussières, fragments). Ce dernier m'a semblé peu utile puisqu'il suffit (après avoir positionné et serré l'échantillon) de placer un chiffon par dessus pour empêcher les fragments de sauter partout.
Il ne reste plus qu'à s'en servir, il peut être pratique de disposer d'un bras de levier suffisamment long, j'utilise personnellement une bobine galva adaptée au diamètre du bras de l'étau (1/2 en plomberie), mais n'importe quel tube assez épais peut être utilisé.
Vis de fixation (ici des tire-fonds de 6 mm munis de rondelles) du trimmer sur son socle
L'un des morceaux de lime (≈2 cm) soudé en place
Cet appareil est dérivé d'un autre, similaire, décrit dans les cahiers de l'AFM (n°3-2008), munis de certaines "améliorations". Cet article n'a pour vocation que de permettre à ceux qui le souhaitent de se fabriquer un trimmer à bas prix.
La démarche technique
Le but est de réunir : un étau, deux morceaux de limes triangulaires, une "boite" et éventuellement un couvercle. L'ensemble devant revenir à environ 15-20 euro.
- Tout d'abord, le choix de l'étau :
Il doit être d'un modèle dit "de table", donc à poser. Cela correspond aux modèles souvent utilisés avec les perceuses colonnes. Il existe plusieurs tailles de mors (largeur de la zone de travail de l'étau), donc plusieurs prix bien sur, et il faut choisir le modèle le plus adapté à l'usage. J'ai personnellement opté pour des mors de 80mm qui permettent de casser des cailloux de 50mm de large environ.
- Ensuite, le choix des limes triangulaires :
Elles ne doivent pas être plus larges que les mors de l'étau, donc environ 10mm. La longueur importe peu, nous devront ensuite les recouper, sauf s'il est possible de couper deux morceaux dans une assez longue. Il est possible d'en trouver à bon marché dans les grands magasins de bricolage ou dans les vides greniers.
- La "boite" :
Par ce terme, j'entends le support de l'étau et un tiroir servant à récupérer les échantillons. Le support lui même est constitué d'une plaque en bois (assez épaisse pour fixer l'étau et assez grande pour servir d'assise) et de trois morceaux de bois d'un champs suffisamment large pour assurer la stabilité de l'étau. Le tiroir peut être facilement fabriqué dans un morceau d'isorel ou de pvc. L'ensemble de ces pièces peut être récupéré dans les encombrants (palettes, fragments de meubles, ...) ou achetés dans une grande enseigne de bricolage.
Aperçu schématique de "la bête"
Lorsque tout ce matériel est prêt, il faut l'assembler (Lapallisse n'aurait pas dit mieux).
- Commencer par bien mesurer les mors de l'étau. Chacun d'eux est munis de deux vis de maintient généralement cruciformes. Il faut mesurer la distance intérieure entre les deux vis, bord à bord. Cette mesure étant effectuée, découper deux morceaux dans les limes puis les présenter pour vérifier qu'ils ne gênent pas le démontage des mors (pour les changer par ex.).
- Faire tenir un premier morceau de lime à plat sur un premier mors (à l'aide d'une pince étau par ex.) puis le souder (ou le faire souder) à l'arc sur ses quatre côtés. Positionner le second en face du premier sur l'autre mors. Bien contrôler que les deux soient bien alignés pour éviter les problèmes de désaxage lors du travail. Faire tenir le second morceaux en serrant simplement l'étau, puis le souder également. La partie la plus compliquée est maintenant réalisée !
- Pour la boite, découper dans un tasseau un peu large (il faut qu'il tienne debout), deux morceau de la longueur de l'étau ou un peu plus long, et un qui soit égal à la largeur de l'étau moins l'épaisseur des deux autres morceaux.
- Positionner verticalement et visser les trois sur la planche et veillant à respecter des angles droits. Enfin, positionner et visser l'étau sur le support ainsi confectionné. L'ensemble doit être assez rigide et solide pour supporter les efforts appliqués à la poignée de l'étau.
- Enfin, un dernier point, le tiroir doit être réalisé en dernier aux dimensions intérieures du support, son intérêt n'étant que dans la récupération facile des échantillons en dessous de l'étau. Il est possible de rajouter également un capot (adapté aux dimensions de l'étau) pouvant servir à éviter les projections (poussières, fragments). Ce dernier m'a semblé peu utile puisqu'il suffit (après avoir positionné et serré l'échantillon) de placer un chiffon par dessus pour empêcher les fragments de sauter partout.
Il ne reste plus qu'à s'en servir, il peut être pratique de disposer d'un bras de levier suffisamment long, j'utilise personnellement une bobine galva adaptée au diamètre du bras de l'étau (1/2 en plomberie), mais n'importe quel tube assez épais peut être utilisé.
Vis de fixation (ici des tire-fonds de 6 mm munis de rondelles) du trimmer sur son socle
L'un des morceaux de lime (≈2 cm) soudé en place